Zoeken

Inspirés et solidaires,
en action, avec tout un chacun

Comme Groupe les Frères de la Charité, la personne humaine est notre raison d’être.
Nous rêvons d’une société où chacun puisse s’épanouir.
Jour après jour, nous y oeuvrons dans l’enseignement, le bien-être, les soins et l’économie sociale.
C’est l’esprit ouvert que nous cheminons avec chacun,
en accordant une attention spécifique aux demandes particulières.
À chaque fois, nous cherchons des réponses appropriées aux défis concrets.
Nous nous appuyons sur les forces de chacun, sans ignorer les vulnérabilités de chacun.
Nous collaborons par le dialogue, la solidarité et la confiance.
Nous nous engageons durablement, avec détermination, expertise et enthousiasme.
La foi, l’espérance et la charité sont nos motivations les plus profondes.
En cela, nous nous sentons reliés à l’inspiration de beaucoup d’autres.
 

C’est l’esprit ouvert que nous cheminons avec chacun

Comme tout un chacun, j’ai mon propre monde intérieur lié à mes propres convictions, croyances et idéaux ainsi que mon cadre de vie. Je fais preuve d’ouverture d’esprit afin d’accepter le monde intérieur des résidents et collègues de travail. Cela me permet d’une part, d’apprendre de nouvelles choses venant des autres et, d’autre part, de dépasser mon ego, de me remettre en question par rapport à mon monde intérieur et de permettre l’enrichissement de celui-ci en intégrant les expériences nouvelles des
autres. Nous vivons une période où, d’une manière générale, l’individualisme, la compétition et le repli sur soi sont mis en avant. Personnellement, je partage plutôt la réflexion des personnes qui prônent le vivre ensemble en m’inscrivant dans un processus qui comprend des temps de transmission d’informations, des temps de réflexion partagée et d’interrogations mutuelles et des temps de communion. Dans mon travail, quotidiennement, je suis en contact avec des personnes qui, non seulement, ont besoin d’être écoutées, mais qui ont besoin aussi d’un accompagnement individualisé.

MA MISSION ? L’ouverture d’esprit me permet donc de rencontrer leurs besoins respectifs et d’y répondre de manière appropriée dans la mesure du possible. Cela diminue certaines angoisses et comportements inadaptés chez ceux qui se sentiraient incompris. Cette attitude d’ouverture est pour moi la base de bonnes relations et favorise le développement harmonieux entre les différentes personnes qui participent à la vie de mon Unité de Soins.


ANASTASE NIZEYIMANA, infirmier-chef à la MSP 310 Bois de la Fontaine du CP Saint-Bernard (Les Vignes – Les Acacias – Les Cèdres – Les Chênes) à Manage

Comme Groupe les Frères de la Charité, la personne humaine est notre raison d’être

La volonté de PJ Triest, fondateur de la congrégation des Frères de la Charité, était de se consacrer aux nécessiteux. Vivre dans cet esprit, encore aujourd’hui, au sein du groupe les Frères de la Charité, c’est s’occuper avec compétence des personnes dont l’institution a la charge. Mais c’est aussi avoir cette discipline vis-à- vis des membres de son personnel et notamment des salariés fragilisés (CDD, temps partiels, catégories les moins protégées). Ce n’est, selon moi, qu’une question de cohérence dans l’action. Dans son dernier message de Noël, le Supérieur général, Frère Stockman, nous dit : « Les Frères et collaborateurs (...), devront veiller à ce que leur travail soit accompli avec une patience angélique et que la charité soit toujours le fondement de leur service. Car le danger réside (...) dans le fait que nous appauvrissions notre professionnalisme pour une matérialisation et une routine. Nous pouvons être de bons et même d’excellents techniciens, mais si le coeur a disparu de nos activités, nous ne pouvons plus parler de charité. Cela devient alors une aide sociale, juste selon les règles, comme il faut, mais froide et calculée. » A la lumière de cette citation, qui vaut pour les patients et résidents mais aussi, et forcément, pour les membres du personnel, je pense utile de régulièrement oser évaluer comment se conduit notre institution.

MA MISSION ? La charité, selon moi, c’est de la gentillesse sans que cela ne soit de la faiblesse, c’est l’attention bienveillante que l’on apporte aux autres d’une manière constante et naturelle. Et je ne dirai pas que c’est facile.

JACQUES CANIVET, responsable de l’entretien ménager au CP Saint-Bernard à Manage

A chaque fois, nous cherchons des réponses appropriées aux défis concrets

Dans un hôpital où la personne humaine est mise au centre, le défi permanent est de voir dans le malade, bien plus que sa maladie. Toutes les dimensions de sa personne sont importantes, même la dimension spirituelle. Le véritable challenge au niveau des soins, est donc de laisser une place à la spiritualité, afin de permettre aux patients qui manifestent un désir spirituel et religieux, de trouver facilement l’accompagnement pastoral dont ils ont besoin. La religion et la médecine ont bien sûr chacune leur propre sphère d’expertise, mais elles sont toutes les deux complémentaires.
Dans une institution fondée par les Frères de la Charité, la spiritualité invite à porter son regard vers Jésus ; et très concrètement, c’est cette orientation qui redonnera au patient, un but à la vie et une satisfaction de vivre. Ces effets thérapeutiques liés à la spiritualité, pourront influencer positivement la santé et le sentiment de bien-être du patient. Et si une guérison totale est impossible, la spiritualité lui permettra de s’adapter à la maladie sans connaître une révolte destructrice. Car l’espoir guérit et le désespoir tue.

MA MISSION ? Dans une société sécularisée comme la nôtre, maintenir un service d’accompagnement spirituel et pastoral au sein de l’hôpital, est un sacré défi. Mais il vaut la peine d’être relevé, car il apporte une réponse appropriée aux questions existentielles fondamentales que peuvent se poser les patients lors d’une hospitalisation, comme la souffrance, la maladie, le sens de la vie, la mort, la transcendance. Des réalités qui interpellent tout être humain, a fortiori quand il est malade et désemparé.

PIERRE DUJARDIN, prêtre et aumônier au Centre Neuro Psychiatrique Saint-Martin à Dave

Nous nous appuyons sur les forces de chacun, sans ignorer les vulnérabilités de chacun

J’aime écouter la musique des mots, ceux qui disent la tristesse, la solitude, la joie ou l’espoir… J’aime ces mélodies qui évoquent les fêlures et les espérances, je m’en nourris pour ainsi aller à la rencontre des autres, dans mes ateliers mais aussi dans chaque rencontre du quotidien.
Que l’on soit patient, résident, membre du personnel ou aussi membre de la Direction, chacun d’entre nous a ses forces et ses vulnérabilités. Nos forces se chargent d’espoir, cet optimisme qui se retrousse les manches. Notre vulnérabilité ou fragilité, c’est une faille, cette zone sensible qui laisse passer la lumière, comme l’a si bien chanté Léonard Cohen. Le plus difficile, sans doute, c’est d’être suffisamment à l’écoute de soi-même d’abord, puis des autres, quel que soit son statut.

MA MISSION ? Je pense que la vulnérabilité peut devenir ressource si on l’entend, l’écoute et y met du sens. Je souhaite que les vulnérabilités, les forces des patients, des résidents, des membres du personnel et de la direction, se mélangent, se partagent afin de trouver une dimension participative, équitable et soucieuse de l’environnement. Ne nous trompons pas de combat, c’est bien la société qui fragilise l’être humain tandis que les ressources que nous cherchons en nous nous donnent les forces.

CAROLE BOLANZ, Ergothérapeute, musicothérapeute au Centre Psychiatrique Saint-Bernard à Manage

Si l’on aime son métier, on peut rester enthousiaste dans la même organisation durant toute sa carrière

Nous nous engageons durablement, avec détermination, expertise et enthousiasme

Je suis infirmière depuis un peu moins de deux ans. Je souligne avoir posé le choix d’un métier du coeur. Néanmoins, il s’agit de se montrer humble. Me rendre disponible auprès de patients souffrant de pathologies mentales constitue un choix délibéré. La vie professionnelle ressemble à un immense puzzle dont on parvient petit à petit à rassembler les pièces pour les placer au bon endroit, le plus utile pour la collectivité.
Si l’on aime son métier, on peut rester enthousiaste dans la même organisation durant toute sa carrière pour autant que quelques conditions soient rencontrées : l’amour du métier – qui se confond ici
avec celui du prochain – un cadre éthique auquel on adhère et un entourage professionnel de qualité.
Or, l’éthique ‘gouverne’ très concrètement les actions posées au quotidien à Phileas. Le personnel se montre en adéquation avec ses règles. Il ne s’agit pas de mots vides de sens mais bien au contraire de ce qui guide nos journées et nous permet de poser des actions ayant du sens. Reste l’expertise, tellement présente chez mes collègues médecins, infirmiers, aides-soignants. Je tends à rendre mes démarches plus professionnelles grâce à l’apprentissage que j’acquiers un peu plus chaque jour.

MA MISSION ? Une fois l’expertise relativement acquise - car on continue chaque jour à progresser, jamais on n’atteint l’optimum - quel plaisir j’aurai plus encore à servir l’Institution (qui détermine les règles éthiques) ; les patients (ce qui impose de posséder le savoir, le savoir-être et le savoir-faire) et à me montrer fière d’avoir intégré une équipe de personnes conscientes qu’elles sont au service d’autres personnes qu’elles contribuent à aider, soigner et, dans la mesure du possible, à guérir.

MATHILDE RICHARDIN, CNP Saint-Martin, Dave

Nous nous appuyons sur les forces de chacun, sans ignorer les vulnérabilités de chacun

La foi, l’espérance et l’amour, ce sont mes motivations. C’est là pourquoi je suis devenu Frère. Et je vois la foi, l’espérance et l’amour présents partout autour de moi. Tant d’engagement et d’animation, cela me fait du bien en tant qu’être humain et cela me rend très reconnaissant.
Dans l’emballage humain il est toujours caché un diamant : l’un jour on le voit mieux que l’autre, l’un jour il est plus facile de le croire que l’autre jour. Parfois il faut faire des efforts, ne pas céder. Que choisit-on : la voie large ou la porte étroite ? C’est cela que me demande Matthieu. La porte étroite demande un effort, mais donne une vue sur l’horizon et donne de la richesse. Parfois un jour n’est apparemment pas bien et je dois prendre un peu de distance pour regarder en arrière et réfléchir, chercher le positif et pour voir alors : c’était une bonne journée ! Chaque jour je prends le temps de la prière et de la réflexion. J’essaie d’y faire s’illuminer tout le bien qui a eu lieu pendant la journée.

MA MISSION ? Etre uni à de nombreuses personnes. J’ai une tâche très intéressante pour être présent à Menas, comme Frère plus âgé, pour être un appui et pour être serviable, avec les confrères, les collaborateurs, les hôtes du grand et du petit lieu de séjour, les personnes de la paroisse ou les visiteurs du domaine. J’aime être disponible, sans vouloir m’imposer. Comme un modeste compagnon de route.

FRÈRE LUC MAES, supérieur de la communauté conventuelle Menas, Sint-Maria-Aalter

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